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13 albums qui ont marqué 2020

2021-01-17

Durant cette année complètement dingue, inédite dans tous les sens du terme, le rock n'a pas abdiqué. Habitué à mettre un genou à terre sans jamais disparaître, il a accompagné 2020 avec sa fougue et toute sa diversité.

Eclectisme disions-nous ? Promesse tenue ! Du gros rock qui tâche les sièges de la Mustang, du psychédélisme envoûtant, de la pop acidulée, de l'expérimental... bref, ce rock protéiforme, moderne, choisi en 13 albums qui ont marqué Mad Sounds en 2020. Pourquoi pas 10 ? Pourquoi pas 20 ? 100 ?

Parce que 13. CQFD.

Après ça, on se plonge dans 2021, promis.

Baxter Dury - The Night Chancers

Trois ans après Prince Of Tears, son dernier album vraiment personnel et une bonne année et demie après sa collaboration avec Etienne de Crécy et Delilah Holland, Baxter Dury trimballe à nouveau ses petites histoires en bandoulière dans The Night Chancers.

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Yves Tumor - Heaven To A Tortured Mind

Sean Bowie, alias Yves Tumor, est connu comme un producteur de musique électronique expérimentale. Mais c’est aussi et avant tout, un multi-instrumentiste tentaculaire capable de jouer de la basse, de la guitare, de la batterie entre autres, à un niveau stratosphérique.

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MUZZ - MUZZ

Définitivement, quelle élégance Paul Banks. Chanteur d’Interpol, et donc également responsable du brillantissime Turn On The Bright Lights mais aussi d’un classieux Banks en solo entre autres, il revient avec Muzz. Le combo que l’on aurait coutume de nommer supergroup est composé avec Matt Barrick (The Walkmen) et Josh Kaufman (Bonny Light Horseman). Trio actif.

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Sports Team - Deep Down Happy

Sortis de nulle part ou presque, d’origine un peu nébuleuse des quatre coins des Midlands en Angleterre, Sports Team met un sacré coup de latte dans la fourmilière. Aujourd’hui installés à Londres, les six musiciens diplômés de Cambridge viennent d’envoyer une première vague d’une douzaine de pépites intitulée Deep Down Happy.

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Benjamin Biolay - Grand Prix

Il y d’abord cette pochette, magnétique, atemporelle. Cette œuvre admirable de Mathieu César évoque les années 60-70 et les films d’époque dont, naturellement, Grand Prix de John Frankenheimer (1966) avec entre autres James Garner, Yves Montand, Brian Bedford, Jessica Walter et Françoise Hardy. Inspirée dans l’esprit d’On The Beach de Neil Young sur une idée de Biolay, cette pochette outrageusement colorée (par l’un des maîtres actuels du noir et blanc !) embrasse la beauté des sports mécaniques et sa dangerosité permanente. Ce qui synthétise parfaitement les textes de l’album.

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Holy Wave - Interloper

Depuis plus d’une grosse décennie, le néo-psychédélisme est en vogue. Tame Impala, King Gizzard & the Lizard Wizard, Flaming Lips, The Black Angels, Foxygen et toute une immense constellation de groupes plus underground encore s’en donnent à cœur joie. Holy Wave fait partie de cette cohorte et signe avec Interloper son quatrième disque en six ans.

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Fontaines D.C. - A Hero's Death

Il n’aura fallu que trois ans et deux disques pour que Fontaines DC connaisse une consécration déjà bien amorcée avec Dogrel, jailli l’an dernier. A peine sorti, les critiques exultent, s’emballent et s’éprennent pour les dublinois. Mais cet immense succès critique aurait pu faire sombrer le groupe…

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LA Witch - Play With Fire

Mais nom de Zeus, qu’est-ce qu’ils leur donnent à bouffer à leurs mômes en Calif ? Des décennies que ce peuple de la côte ouest des US engendre inlassablement prodiges, phénomènes, ovnis, héros et superstars du rock n’ roll. Sade Sanchez, Irita Pai et Ellie English les trois avions de chasse de L.A. Witch, Angelenas natives, élevées à l’avocado toast, à Black Sabbath et au bon vieux punk de là-bas ne sauraient trahir l’héritage sacré de Jefferson Airplane, The Belairs ou autre Kyuss.

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Declan McKenna - Zeros

21 ans et une maturité digne des plus précoces. A 16 ans, un public érudit pouvait déjà se délecter de ses premières chansons, impressionnantes et engagées. Derrière ce physique de môme prépubère, Declan McKenna cache un songwriter à la plume affûtée comme un Yanagiba, qui aurait perdu sa candeur en chemin, autant qu’un musicien/compositeur de haute voltige.

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Gorillaz - Song Machine, Season One : Strange Timez

En préambule, il faut appréhender Song Machine, Season One : Strange Timez de deux manières : la version classique, resserrée sur 11 titres, et la version deluxe avec ses 17 titres. Nous nous focalisons ici sur la version resserrée, l’édition deluxe traîne en longueur et dilue à notre sens la puissance créative de l’ensemble.

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Fuzz - III

Plus prolifique qu’un poisson lune, et autant que King Gizzard & The Lizard Wizard, c’est dire, Ty Segal est un boulimique du rock. Un espèce de fou furieux du vieux son, celui du fond de garage qui sent l’huile et le moteur Flat 6.

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Katy J Pearson - Return

C’est dingue comme le décor et l’atmosphère fleurent bon l’Amérique rurale. C’est aussi dingue de se dire que l’on a dû entendre ça mille fois, ce folk terreux, cette pop fraîche et très légèrement matinée de country. Oui, c’est dingue. Surtout pour une jeune anglaise. Mais ! Les écoutes défilent et les constats s’enfilent, le résultat est saisissant voire addictif.

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DUO - DUO

Sorti toute fin 2020, dans un mutisme presque incroyable, l’album du couple Ellie Rose-Luke Pritchard (chanteur de The Kooks) n’a pas fait de vague. Composé presque inopinément durant le premier confinement 2020 (mais entamé plusieurs mois auparavant), cet album sobrement intitulé Duo offre son lot de belles réussites.

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