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The Dream

alt-J

Pistes :

  1. Bane
  2. U&ME
  3. Hard Drive Gold
  4. Happier When You're Gone
  5. The Actor
  6. Get Better
  7. Chicago
  8. Philadelphia
  9. Walk a Mile
  10. Delta
  11. Losing My Mind

Musiciens :

Joe Newman (guitare, chant) - Gus Unger-Hamilton (claviers, chant) - Thom Green (batterie)

Chronique :

Essayons d’essayer. Ces bonnes paroles de Miossec résonnent certainement dans les têtes du trio britannique qui, au fil de ses quatre albums n’a cessé d’étonner, d’expérimenter et de muter à mesure de son inspiration.

The Dream, derrière cette magnifique pochette, est un album perturbant. Un album d’une douceur apparente et d’un flegme absolument imperturbable. L’album forme un tout, un rêve, un voyage qui explore les voix, qui posent les nappes électro tout en usant d’instruments classiques (cordes, …) en lorgnant sur l’opéra (« Philadelphia » invite un chanteur d’opéra pour un segment bien placé). A nouveau alt-J s’autorise et s’ouvre à tous les vents, ce qui fait sa singularité. Et si l’on pourra toujours louer le décor très cinematographique de ce paysage sonore, il n’en reste pas moins qu’il aura certainement une réception très manichéenne. Il est évident que certains adoreront, et ils auront raison, d’autres s’ennuieront ferme et ils n’auront pas tort.

Indéniablement, la réflexion d’alt-J sur ce nouvel opus traduit un véritable cheminement artistique, une écriture habile et un véritable parti pris artistique. « Bane » est une introduction sublime, l’enchaînement sur « U&ME » dans le pure style d’alt-J puis sur « Hard Drive Gold » et sa pop faussement sophistiquée lancent parfaitement l’album. Mais la suite se perd entre conjonctures et expérimentations apathiques dont la seule beauté passagère ne relève pas toujours l’intérêt.

Jean

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