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Choeurs

Bertrand Cantat, Pascal Humbert, Bernard Falaise...

Pistes :

  1. Dithyrambe au soleil
  2. Déjanire Bertrand Cantat
  3. Le choeur joie
  4. La puissance de Cypris
  5. Les mouillages
  6. Révélation de l'oracle
  7. Puisse un vent violent se lever
  8. La victoire de Thèbes
  9. Rien n'est plus redoutable que l'Homme
  10. Heureux sont ceux qui du malheur
  11. Eros
  12. Bury Me Now
  13. Dionysos
  14. Elle viendra l'Erinys
  15. Courir sous la pluie
  16. Le choeur des oiseaux
  17. Les serviteurs d'Arès

Musiciens :

Bertrand Cantat – Bernard Falaise, Pascal Humbert – Alexander McSween

Critique :

Retour de l'enfant terrible du rock. Noir Désir n'est plus de ce monde mais Cantat n'abdique pas. Incontournable, foncièrement prolifique, l'ex-leader du plus grand groupe de rock de l'hexagone revient par la fenêtre. Petite à petit l'oiseau refait son nid, réapparu fin 2009 pour quelques voix aux côtés d'Eiffel (« A Tout Moment La Rue ») puis sur un titre de Shakaponk avec lesquels il a refoulé la scène du Zénith sous une ovation revigorante en novembre 2011, Bertrand Cantat est au coeur de ce Choeurs.

Autant préciser pour qu'il n'y ait pas ambiguïté, Choeurs n'est pas un album solo de Bertrand Cantat. C'est d’ailleurs une œuvre collective, composée avec l'aide de Pascal Humbert (ex-bassiste de 16 Horsepower entre autres), Bernard Falaise et Alexander McSween dérivée du spectacle Le Cycle des Femmes : Trois Histoires de Sophocle de Wajdi Mouawad. Par conséquent, le récit est encadré par l'histoire de la pièce et certaines plages de l'album sont narrées a capella. Mais, musicalement, l’album tient méchamment la route et propose une palette de styles assez éclectiques, parfois oriental (« Heureux Sont Ceux Qui Du Malheur »), parfois bruitiste sur les bord (« Puisse Un Vent Violent Se Lever ») ou rock véloce (« Le Chœur Joie ») et bien sûr quelques superbes ballades minimalistes (« Déjanire », « Les Mouillages »).

Malgré l’exercice de style imposé par le côté théâtrale, cet album, qui n’en est pas vraiment un, procure une joie non dissimulée à l’écoute du chant déchiré de Bertrand Cantat, sa richesse vocale et son extraordinaire panel d'émotions. Le frisson revient vite.

Note Rocklegends : 3½ /5

Jean Jean

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