Lifted Or the Story Is the Soi
Bright Eyes
Pistes :
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The Big Picture
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Method Acting
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False Advertising
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You Will. You? Will. You? Will. You? Will
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Lover I Don't Have To Love
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Bowl Of Oranges
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Don't Know When But A Day Is Gonna Come
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Nothing Gets Crossed Out
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Make War
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Waste Of Paint
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From A Balance Beam
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Laura Laurent
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Lets Not Shit Ourselves (To Love And To Be Loved)
Musiciens :
Conor Orbest (guitare, piano, chant, organ, ...) - Casey Scott (basse) - Maria Taylor (piano, claviers) - Matt Manginn (basse) - Orenda Fink (trompette) - ...
Critique :
Cycliquement, les inombrables parasytes ou satellites du rock (journalistes et autres rockcritics) se doivent de nommer, incontournablement, le « Nouveau Bob Dylan »... Il y a dix ans, c'était Beck, aujourd'hui c'est Conor Oberts, chanteur, songwriter de Bright Eyes. De par son titre, et son livret, l'album semble monté comme une pièce de théâtre de 13 actes. Et, dans la réalité, il en a la mise en scène, le lyrisme, la puissance. Lorgnant tantôt sur le folk, tantôt sur la pop, Conor Oberts livre un nouvel (troisième) opus magnifiquement écrit, interprété avec conviction et tristesse mais avec toujours plein de vie.
Si le son est volontairement traditionnel, il n'en est pas moins extrêmement riche et travaillé. Des dizaines de musiciens, sur des instruments très éclectiques (banjo, mandoline, trompette, harmonica, violon... en plus des habituelles guitare-basse-batterie), ont contribué à générer ces sonorités magiques. Parfois presque seul en guitare/voix sur « Don't Know When But A Day Is Gonna Come », parfois pop (soutenu par les violons) sur « Lover I Don't Have to Love », parfois très dandy (genre Divine Comedy) sur « False Advertising » ou parfois folk country sur « Make War ». Orbets a mis bas à un album grandiose. Tant ses orchestrations que son chant, et l'ambiance générale de l'album en font un des grands disques de songwriter de ces dernières années. A ranger pas très loin des disques de Neil Hannon ou d'Elliott Smith.
Jean Jean