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Extreme Witchcraft

Eels

Pistes :

  1. Amateur Hour
  2. Good Night on Earth
  3. Strawberries & Popcorn
  4. Steam Engine
  5. Grandfather Clock Strikes Twelve
  6. Stumbling Bee
  7. The Magic
  8. Better Living Through Desperation
  9. So Anyway
  10. What It Isn't
  11. Learning While I Lose
  12. I Know You're Right

Musiciens :

Mark Oliver Everett - …

Chronique :

Eels, perpétuellement emmené par Mark E Everett sort son 14ème album studio. Pas le moins mélancolique voir dépressif des compositeurs, il surprend avec cet Extreme Witchcraft aux compositions plus véloces (voire dansante ?) et aux guitares rutilantes.

Sur Extreme Witchcraft, il revient à l’essence du blues rock et au garage, guitares grasses, structures assez basiques, et riffs gras. Le début, « Amateur Hour », « Good Night On Earth » et « Steam Engine » est tonitruant. On retrouve des effluves de Souljacker qui était produit par John Parish… qui est de retour ici. Un lien de cause à effet ? Certainement, en tout cas, sa présence n’est pas étrangère à la tonalité et à la coloration de cet album.

Si la production est travaillée sur l’os, sans fioriture, Mark E Everett aime toujours sortir des poncifs en ajoutant un caractère plus contemporain avec quelques sons plus synthétiques (« The Magic », « What It Isn’t », « Grandfather Clock Strikes Twelve »). Les balades, autre marque de fabrique d’Everett, sont bien présentes (« Stumbling Bee ») mais pas d’une mélancolie exacerbée…

Extreme Witchcraft semble être l’un des albums les plus légers – toute proportion gardée - de son auteur depuis un moment. Le titre très évocateur « Better Living Through Desperation » (« Mieux vivre à travers le désespoir ») synthétise certainement l’esprit dans lequel a été composé cet album. Mais au final, avec ses qualités, il lui manque le truc en plus que ses premiers albums ou qu’un Hombre Lobo apportaient : la flamme et une grande chanson.

Jean

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