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I Scream

FFF

Pistes :

  1. Les magazines
  2. All right
  3. Must let you go
  4. I’m there
  5. On devient FFFou
  6. Je pars
  7. Death on the danceFFFloor
  8. Tout ce qu’on FFFait
  9. Won’t you ???
  10. Love train

Musiciens :

Marco Prince (chant) - Yarol Poupaud (guitare) - Nicolas Baby Fourcade (basse) - Krichou Monthieux (batterie)

Date de sortie :

23 novembre 2023

Chronique :

23 après. Et toujours aussi vibrant. C’est un peu dingue non ? Imaginez, FFF a posé le crayon pendant quasiment 23 ans. Seul le single « Monkee » devait amorcer un nouvel album en 2017, mais que dalle. Tant d’énergie refoulée, tant de mots ravalés pour dépeindre notre société, cette acrimonie rembarrée dans le temps. « On meurt de ce qu’on n’a pas dit » chante Marco Prince sur « Tout ce qu’on FFFait »…

Il était donc temps de revenir ?

Bien-sûr, il y a les fans ébahis qui ont pris un coup dans le buffet, une baigne dans la façade au moment de l’annonce ! Et puis, peut-être, il y a eu les sceptiques… ceux qui s’interrogent sur les véritables raisons du retour du quatuor. On en a vu d’autres… A l’écoute d’I Scream, FFF met tout le monde d’accord ! C’est un album vibrant, aux mélodies rutilantes, un album gorgé d’une énergie viscérale pour le groupe. Le temps a fait son affaire, a travaillé sur la maturité mais n’a pas entamé la vivacité des Franciliens. Le premier single « Les Magazines » a été écrit, chanté et joué pied au plancher ! Ecoutez Marco Prince déblatérer des couplets stratosphériques pour se payer ce monde de paillettes impitoyable. Toute la puissance de FFF est contenue dans cette chanson.

Pour le reste, I Scream a tout de l’attirail FFF : les frondes funk et rock comme « I’M There », l’excellent brûlot funk « On Devient FFFou » (co-écrit avec Benjamin Biolay), « Tout ce qu’on FFFait » ou « Won’t You ». On y trouve également quelques belles balades bien amenées (« Must Let You Go » et « Je Pars »).

I Scream est un album moderne, parfaitement ancré dans son époque, le disque d’un groupe qui a fondamentalement quelque chose à dire. La procrastination a donc du bon ? 23 ans, c’était long.

Jean

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