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Everybody's God

Gush

Pistes :

  1. The Big Wheel
  2. Let'S Burn Again
  3. Dance On
  4. Back Home
  5. My Favorite Song
  6. Vondelpark
  7. In The Sun
  8. Killing My Mind
  9. No Way
  10. You Really Got Style
  11. Remedy
  12. P.Nis
  13. Jealousy Musiciens : Xavier Polycarpe - Vincent Polycarpe - Mathieu Parnaud - Yan Gorodetzky Critique : Gush est une curiosité à la française qui sonne tout sauf français. Quatuor parisien, les Gush aiment à dire qu’ils sont quatre et aussi influents les uns que les autres. Et ça s’entend. D’abord, le fil conducteur de cet album aussi éclectique que déroutant, c’est l’harmonie vocale de ses membres. Leur musique repose sur l’alliance de leur voix indéniablement influencées par la pop 60’s dont eux-mêmes revendiquent des heures d’écoutes des Beatles, Beach Boys et Crosby, Stills, Nash & Young… mais pas besoin de l’avoir lu pour le deviner. Bref, Everybody’s God est le premier album d’une bande de mélomanes qui balancent à tous crins les ingrédients des meilleurs musiques du monde. Tout y passe, la pop (« Back Home ») rencontre le folk (« In The Sun »), la soul (« Back Home ») côtoie le funk (« You Really Got Style ») avec des relents de world music en filigrane. Everybody’s God est définitivement un disque meltin pot décomplexé, léger mais ambitieux. Un voyage hommage à plus de 50 années de musique réunies sur 13 titres (15 sur la version bonus). L’exercice était périlleux mais l’alchimie et l’entrain rendent le tout authentique et réussi. La musique de Gush pompe le meilleur du passé et ne snobe pas l’histoire pour se créer un avenir haut en couleur. A saluer aussi le remarquable travail sur les voix et les arrangements tout au long de l’album et une énergie à toute épreuve… Cette spontanéité qui leur vient certainement des paquets de concerts donnés, seuls ou en compagnie de grands comme M avec qui le groupe tourne depuis fin 2009. Malgré cela, quinze morceaux c’est peut-être un peu de trop avec du génial (le single « No Way », « Let’s Burn Again », « You Really Got Style »…) et du superflu (« The Big Wheel », « Remedy », …). L’avantage c’est que chacun y trouvera son compte sauf l’impatient qui risque de s’y casser les dents aux premières écoutes. Car définitivement, Gush, c’est une expérience. Note Rocklegends : 3½ /5 Jean Jean

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