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Senjutsu

Iron Maiden

Pistes :

  1. Senjutsu
  2. Stratego
  3. The Writing On The Wall
  4. Lost In A Lost World
  5. Days Of Future Past
  6. The Time Machine
  7. Darkest Hour
  8. Death Of The Celts
  9. The Parchment
  10. Hell On Earth

Musiciens :

Bruce Dickinson (chant) - Adrian Smith (guitare) - Dave Murray (guitare) - Steve Harris (basse) - Nicko McBrain (batterie) - Janick Gers (guitare)

Chronique :

Que peut donner un album de la bête en 2021 après 17 albums et 30 ans de bons et loyaux services ? Maiden a traversé les époques sans varier d’un demi-iota, dans son style taillé dans la pierre de lave à coups de lignes de basses bondissantes, de solos ravageurs aux guitares qui se causent comme des potes et cette voix perchée comme une gargouille.

Et sans surprise, Senjutsu (que vous pouvez traduire grosso modo par « technique et stratégie »), embarque les codes de la dame de fer avec ses grosses attaques de riffs, la basse ultra fertile de l’inébranlable Steve Harris et la voix un poil plus essoufflée de Bruce Dickinson. Mais - ô surprise ! des revenants de l’enfer - ce double album de 82 minutes embarque une petite série non négligeable de chansons mid-tempo, pas forcément la marque de fabrique des Britanniques. Le titre introductif éponyme en est le premier exemple, construit sur une montée à combustion lente. Et tout au long du disque, on ressent cette impression de ralentissement volontaire qui offre une respiration forte à ces chansons. Les cavalcades sont moins effrénées mais n’empêchent pas les morceaux de bravoure comme « The Writing On The Wall », ou « Lost In A Lost World » et ses 9 minutes de métal progressif incandescent !

Maiden joue sur les équilibres et avoine quand il faut, lançant « Days Of The Future », pressé et hymnesque, taillé pour les grandes scènes, et « The Time Machine » et sa montée progressive qui s’achève quasiment dans un fatras de guitares. A l’inverse, « Darkest Hour » se dévoile comme une balade assez rare chez Maiden qui, ensuite, se lance dans un brelan final de chansons épiques de plus de 10 minutes chacune ! Le travail réalisé au Studio Guillaume Tell en région parisienne est titanesque, le résultat est clair : Iron Maiden est encore grand, très grand.

Jean

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