logo

As You Were

Liam Gallagher

Pistes :

  1. Wall of Glass
  2. Bold
  3. Greedy Soul
  4. Paper Crown
  5. For What It’s Worth
  6. When I’m in Need
  7. You Better Run
  8. I Get By
  9. Chinatown
  10. Come Back To Me
  11. Universal Gleam
  12. I’ve All I Need

Musiciens :

Liam Gallagher (guitare, Compositeur, chant) - Greg Kurstin (basse, compositeur, batterie, guitare, piano, claviers …) - Christian Madden (claviers) - Drew McConnell (basse) - Dan McDougall (basse, batterie, guitare, claviers, …) - Jay Mehler (guitare) - Mike Moore (basse) - Andrew Wyatt (basse, batterie, guitare, piano, …) - ...

Chronique :

En pleine guerre froide avec le frangin, entre deux salves d’insultes plus ou moins proprettes et quelques mois après le drame vécu dans sa chère Manchester, Liam revient seul dans un contexte… hostile ? Avec une tête à claque de compèt’, qualifié de « connard cool » par Jérôme Reijasse dans Rock & Folk (validé par l’intéressé !), Liam n’a que foutre des contextes hostiles. Oasis à terre, Beady Eye à plat, il met toutes ses tripes dans ce premier album solo.

Après quatre années éloignées de la musique, clairement, là où Noel a enfanté de deux disques pas très lumineux sans êtres déshonorants, Liam fait mieux et dépasse même les attentes. As You Were est un disque équilibré qui libère l’essence rock & roll du mancunien (« Wall Of Glass », « You Better Run », « Come Back To Me »…), terrain de jeux approprié pour sa voix venimeuse. Liam ne se réinvente pas, il a seulement injecté dans ce disque ce qu’il sait faire de mieux à l’aide du producteur multi-instrumentiste Greg Kurstin (Foo Fighters, Adele, Foster The People…) : des réminiscences pop (« Bold »), des couplets et refrains enivrants (« Chinatown », « For What It’s Worth ») malgré quelques ballades mi-folk mi-raisin (« Paper Crown », « Universal Gream »). Ces 12 titres contiennent aussi des textes souvent très personnels, introspectifs, parfois en signe d’excuses pour les proches (sauf Noel bordel !), comme « For What It’s Worth », de colère ou d’apaisement (« Bold », « I’ve All I Need »). La passion, l’amour et les déchirures sont en filigrane. La vie quoi ?

Alors, au final, ça marche. Quinze chansons qui fonctionnent, un répertoire qui prolonge l’essence brit pop d’Oasis : il en est la voix, il en reste l’un des gardiens. Et, parti sans ambition ni calcul, il rend sa meilleure copie depuis la sortie de son mythique groupe.

Note Rokclegends : 4 /5

Jean

Partagez