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72 Seasons

Metallica

Pistes :

  1. 72 Seasons
  2. Shadows Follow
  3. Screaming Suicide
  4. Sleepwalk My Life Away
  5. You Must Burn!
  6. Lux Æterna
  7. Crown of Barbed Wire
  8. Chasing Light
  9. If Darkness Had a Son
  10. Too Far Gone ?
  11. Room of Mirrors
  12. Inamorata

Musiciens :

James Hetfield (guitare, chant) - Kirk Hammett (guitare) - Robert Trujillo (basse) - Lars Ulrich (batterie)

Date de sortie :

14 avril 2023

Chroniques :

La basse s’excite, la batterie lance discrètement le rythme. Au bout d’une trentaine de secondes, la guitare un peu vicieuse apparait avant le riff massif qui écrase tout. 72 Seasons est lancé à travers son morceau titre. 72 Seasons ? Ce titre évoque les 72 saisons des 18 premières années d’une vie. Ce douzième album en plus de 40 ans de carrière est une sorte de parcours introspectif de la construction d’un homme à travers son enfance. Putain de thème !

La pochette vaut ce qu’elle vaut, les goûts et les couleurs… A l’intérieur, Metallica joue des rafales de riffs bien heavy avec les fameuses constructions maisons : riffs, break, pont, solos mitraillettes… bref, terrain connu. Quoi de neuf sous le soleil ? Que dalle l’ami, Metallica fait du Metallica ! Pas sûr que ce soit une si mauvaise nouvelle, la dernière digression – Lulu avec Lou Reed, ça date – n’avait pas donné grand-chose (euphémisme).

Donc, Hetfield est en grande forme vocale, Trujillo n’est pas toujours audible quand il est noyé dans le flow de guitares, Lars frappe toujours comme un bagnard, Kirk envoie du solo Fedex, pas forcément des plus inspirés. 72 Seasons est une collection de riffs lourds et mid tempo, plutôt époque Black Album, comme « Shadows Follow », « Sleepwalk My Life Away », « You Must Burn ! », « Chasing Light »... Sur une poignée de titres, les Californiens reprennent un trash revivaliste sur le single « Lux Aeterna » (plutôt réussi), sur « Too Far Gone ? » et sur « Room Of Mirrors ». Ok, ça sonne.

L’album se referme sur « Inamorata » et ses 11 minutes, sorte de relent de l’époque Load/Reload, qui ouvre une voie intéressante pour la suite de Metallica qui a rongé l’os du trash jusqu’à la moelle. Plus mélodieux, ce titre assez progressif dans l’âme est l’une des belles découvertes de l’album.

Au final, 72 Seasons n’a rien de l’album déshonorant. Il est forcément placé dans son contexte, celui d’une discographique flamboyante et iconique.

Jean

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