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Hardwired... To Selfdestruct

Metallica

Pistes :

Disque 1 :

  1. Hardwired
  2. Atlas, Rise!
  3. Now That We’re Dead
  4. Moth Into Flame
  5. Dream No More
  6. Halo On Fire

Disque 2 :

  1. Confusion
  2. ManUNkind
  3. Here Comes Revenge
  4. Am I Savage?
  5. Murder One
  6. Spit Out The Bone

Musiciens :

James Hetfield (guitare, chant) - Kirk Hammett (guitare) - Robert Trujillo (basse) - Lars Ulrich (batterie)

Chronique :

Pas moins de huit longues années se sont écoulées depuis la sortie de Death Magnetic, sommes toute plutôt réussi. Entre temps les Horsemen n’ont pas chômé. Voyez, en 2011, ils sortent un disque noir extrêmement controversé avec Lou Reed (Lulu) puis ils enchaînent les projets dont un concert en Antarctique en décembre 2013. Metallica n’a donc jamais vraiment disparu.

Toujours énervé voire révolté - peut-être plus que jamais sur ces 25 dernières années - Metallica nomme son dixième album Hardwired… To Self-Destruct, mots tous droits sortis de la plume acerbe de James Hetfield. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce double album aux énormes cavalcades mélodiques (chansons souvent entre 6 et 8 minutes) sonne comme une renaissance trash de l’une des figures de proue du genre. A quatre mains, James et Lars ont quasi écrit et composé à eux seuls ce disque absolument pachydermique à la production démentielle, Hammett venant déposer ses soli parfois inspirés, parfois stéréotypés, Tujillo alignant sa basse un poil timide.

Ce qui saute aux yeux et surtout aux oreilles, c’est la monstrueuse forme vocale de James Hetfield, puissant, enragé, dévastateur même. Il mène ces furieuses chevauchées mélodiques tambour battant, lâchant ses paroles apocalyptiques avec une verve démoniaque et un souffle de Titan. La batterie de Lars encadre et propulse ce trash metal qui empreinte parfois ses armes à Black Sabbath et Iron Maiden. Aucune concession, pas même une once de trêve, les Mets propulsent violemment le premier des deux disques avec une suite pachydermique : « Hardwired » et son riff épileptique, « Atlas, Rise » et son solo façon Iron Maiden, « Now That We’re Dead » ou encore « Dream No More ». Le deuxième disque est un poil moins bien équilibré mais tient le pavé, surchauffant à nouveau les riffs et offrant un bel hommage (le clip de « Murder One » à voir absolument !) à Lemmy de Motorhëad. La cinquantaine passée, les Mets ne perdent pas la rage, pire encore, ils la répandent comme une traînée de poudre.

Note Rocklegends : 3½ /5

Jean

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