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Day/Night

Parcels

Pistes :

[Disque 1]

  1. Light
  2. Free
  3. Comingback
  4. Theworstthing
  5. Inthecity (Interlude)
  6. NowIcaresomemore
  7. Somethinggreater
  8. Daywalk
  9. Outside
  10. Shadow

[Disque 2]

  1. Neverloved
  2. Famous
  3. Icallthishome
  4. LordHenry
  5. Thefear
  6. Nightwalk
  7. Reflex
  8. Once
  9. Inside

[Disque 3]

  1. Free (Single Version)
  2. Comingback (Single Version)
  3. Somethinggreater (Single Version)
  4. Famous (Single Version)

Musiciens :

Louie Edward Swain (claviers, chant) - Patrick Scott Hetherington (claviers, guitare, triangle, chant) - Noah Francis Hill (basse, chant) - Anatole “Toto” Serret (percussions) - Jules Hendrix Crommelin (guitare, chant).

Chronique :

Nous sommes en 2021. Nous avons tous conscience que la pandémie a rebattu les cartes, que la nostalgie a frappé nombre d’entre-nous. La période hardcore pour la culture et les spectacles vivants, a pourtant donné du souffle créatif a des milliers d’artistes qui, confinés, cloitrés ou isolés, ont accouché d’albums très ancrés dans ce contexte. De là à sortir un double album, il en fallait une bonne paire de bollocks !

Les australiens, complètement perdus dans la résurgence seventies s’offrent un deuxième album bondé comme le métro parisien ! Une vingtaine de morceaux complètement habités par le funk armé d’un groove chaud et traversés par une pointe de tourment.

Découpé, comme son nom l’indique, en deux parties Day/Night, la première dizaine de morceaux sonne avec un groove de feu, « Free », « Coming Back », « Somethinggreater » en tête. Ingénieux et perfectionnistes, les jeunes australiens jouent sur les ambiances et offrent quelques oscillations lentes comme l’instrumentale « Daywalk » ou la ballade « NowIcaresomemore ».

La deuxième partie incarne la dualité de la nuit : d’un côté, majoritairement un ton plus grave, une atmosphère plus caverneuse et intimiste (« Neverloved », « Icallthishome », « TheFear »), de l’autre, la chaleur des dancefloors, la folie du déhanché de folles soirées endiablées (« Famous », « LordHenry »).

Le travail de production (volontairement léché et enveloppant) est énorme, l’étagement continuel de ces voix est dingue et les prouesses de compositions et d’instrumentations foisonnent et débordent de cet album. Mais l’équilibre est respecté, le yin, le yang, le jour, l’obscurité, ce qui nous donne corps.

Jean

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