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The Fantasy Life Of Poetry & Crime

Peter Doherty & Frederic Lo

Pistes :

  1. The Fantasy Life of Poetry & Crime
  2. The Epidemiologist
  3. The Ballad Of.
  4. You Can't Keep It From Me Forever
  5. Yes I Wear A Mask
  6. Rock & Roll Alchemy
  7. The Monster
  8. Invictus
  9. The Glassblower
  10. Keeping Me On File
  11. Abe Wassenstein

Musiciens :

Peter Doherty – Frédéric Lo

Chronique :

C’est une rencontre organique provoquée par Frédéric Lo autour d’un hommage à Daniel Darc. Lui et Pete Doherty reprennent « Inutile Et Hors D’usage », et l’historie est lancée. A l’écoute de The Fantasy Life of Poetry and Crime, cette rencontre sonne comme une évidence. Frédéric Lo apporte dans son sac ses mélodies pop et baroques, son inénarrable nostalgie portée en bandoulière, comme un écrin évident pour la voix maladroite et touchante de Peter Doherty.

D’un côté donc, Frédéric Lo, compositeur et arrangeur haute-couture notamment coupable du magnifique Crève-Cœur de Daniel Darc justement. De l’autre, Peter Doherty, poète et troubadour cabossé, chanteur habité, désormais normand. Le tout, l’amalgame des deux univers est impressionnant de naturel. On reconnait chaque mimique de Peter, chaque tic vocal, c’est un album de Peter Doherty, sans aucun doute. C’est aussi un disque de Frédéric Lo, cousu main, délicat avec ses claviers, ses cordes, ses guitares parfois totalement dénudées. Cette relation peut toucher au sublime comme « The Epidemiologist », en symbiose absolue. La mélodie est délicate, splendide et les mots de Doherty se promènent le long des notes. A nouveau, sur « The Ballad Of », la voix de Doherty suit délicatement et parfaitement la mélodie. « Yes I Wear A Mask » semble tout droit sorti de Grace/Wastelands, le premier album de Doherty. Car, en effet, ce disque est certainement le meilleur travail hors groupe (Libertines, Babyshambles, …) de Peter Doherty depuis son tout premier effort solo. Plus loin, « Rock & Roll Alchemy » porte à merveille son nom et pousse Doherty dans les hauteurs de sa voix, presque faux, surtout beau.

Pour autant, certaines chansons brillantes se frottent à des titres bien plus ordinaires, « Yes I Wear A Mask », « The Monster », « Invictus », qui ne tiennent pas complètement la comparaison et manquent de longueur en bouche. Réjouissant et frustrant, donc.

Jean

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