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Cole's Corner

Richard Hawley

Pistes :

  1. Coles Corner
  2. Just Like The Rain
  3. Hotel Room
  4. Darlin' Wait For Me
  5. The Ocean
  6. Born Under A Bad Sign
  7. I Sleep Alone
  8. Tonight
  9. (Wading Through) The Waters Of My Time
  10. Who's Going To Shoe Your Pretty Feet
  11. Last Orders Musiciens : Richard Hawley (guitare, batterie, piano, …) – Andy Cook (batterie) – Johnny Woods (basse) - … Critique : Reconnu pour ses talents de guitariste au sein de Pulp, Richard Hawley est avant tout un vrai crooner, classieux, distingué. Le genre d’artiste qui transforme le beau en merveilleux, qui amène de l’ombre à la lumière et de la lumière à l’ombre. Un homme capable de faire pleurer les mecs et de séduire les femmes d’un seul jet de voix. Un anglais complètement perdu dans la culture musicale américaine et d’une classe descendant directement d’un Sinatra. Mais les éloges n’ont aucune résonnance sans évoquer sa musique. Certes Cole’s Corner, son quatrième album solo du nom d’un coin de Sheffield, est un recueil de ballades mais pas un simple recueil de ballades, nuance. Cole’s Corner est une collection de chansons qui reposent de superbes mélodies évoquant tour à tour l’Amérique profonde et sa country (« I Sleep Alone », « Just Like The Train »), la somptueuse mélancolie de ses années 50 (« Hotel Room ») et ses grands classiques (fabuleuse reprise du blues d’Albert King « Born Under A Bad Sign »). Il ne cache pas non plus son faible pour Elvis, Roy Orbison et Scott Walker. Qui lui en voudrait ? Bien sûr, Richard Hawley comme tout grand crooner et songwriter qui se respecte ne se refuse jamais un peu de grandiloquence dans ses arrangements toujours méticuleusement choisis. « Cole’s Corner » et la brillante « The Ocean » en sont les meilleures preuves donnant cordes et âmes, notez le trait d’esprit, dans le romantisme crépusculaire. Les instrumentations et mélodies sont assez feutrées, sa voix chaude et grave avec un léger côté dramatique bercent sans arrêt les onze morceaux assez atmosphériques de l’album. Bref, Cole’s Corner est une pépite, un disque intemporel, comme seul Richard Hawley sait en faire. Un disque de lover qui peu rendre sinon fou mais au moins accro. Jean Jean

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