logo

Band Of Joy

Robert Plant

Pistes :

  1. Angel Dance
  2. House Of Cards
  3. Central Two-O-Nine
  4. Silver Rider
  5. You Can't Buy My Love
  6. Falling in Love Again
  7. The Only Sound That Matters
  8. Monkey
  9. Cindy, I'll Marry You Someday
  10. Harm's Swift Way
  11. Satan Your Kingdom Must Come Down
  12. Even This Shall Pass Away Musiciens : Robert Plant (chant) – Byron House (basse) – Darell Scott (guitare, banjo, mandolin) – Buddy Miller (guitare) – Patty Griffin (choeur) - ... Critique : Est-ce utile, pour les amnésiques ou incultes profonds, de rappeler que Robert Plant est l'illustre chanteur des non moins mythiques Led Zeppelin ? De toute façon peu importe, c'est hors sujet car voilà près de 30 ans que Plant navigue seul dans des directions musicales hétérogènes, bravant parfois les obstacles de l'innovation ou nageant dans les profondes eaux de l'intemporalité. Si tout n'est pas intéressant dans son aventure solo, les cinq dernières années du chanteur à la crinière blonde sont remarquables. Une reformation magique d'un soir avec son band de plomb, un excellent disque de nouvelles compositions Mighty Rearranger avant même qu'il ne touche la grâce avec Alison Krauss et leur Raising Sand en 2008. Band Of Joy fait référence au nom de son premier groupe avant Led Zeppelin. Mais le disque est en fait et avant tout, un album de reprises concocté et coproduit par Buddy Miller, déjà artificier aux côtés de Plant et Krauss. Band Of Joy conserve d’ailleurs un style folk / country mêlant reprises entêtantes de Richard Thompson, Los Lobos ou Townes Van Sandt. L’album sent Nashville à plein nez, normal. Le résultat est une nouvelle fois à la hauteur des espérances. Beau, formidablement joué, majestueusement interprété, Plant a trouvé un univers qui colle parfaitement au timbre classieux de son unique voix. Mais il reste que le fond de catalogue, aussi respectable qu’il soit, manque un peu d’énergie et se révèle même un peu en dessous du répertoire défendu par Plant avec Krauss. Un peu plus paresseux ? Peut-être. En tout cas, il n’atteint pas la magnificence de son prédécesseur et ne marque pas non plus la rupture suffisante. Mais ça, c’est pour chipoter parce qu’en vrai, rien à dire, Robert Plant vieillit bien. Note Rocklegends 3½ /5 Jean Jean

Partagez