logo

Blackout

Scorpions

Pistes:

  1. Blackout

  2. Can't Live Without You

  3. No One Like You

  4. You Give Me All I Need

  5. Now !

  6. Dynamite

  7. Arizona

  8. China White

  9. When The Smoke Is Going Down

Musiciens:

Klaus Meine (chant) - Rudolf Schenker (guitare) - Matthias Jabbs (guitare) - Francis Buschholtz (basse) - Hermann Rarebell (batterie)

Critique:

Les années 80 ne proposaient réellement que deux alternatives. De la new wave synthétisée à mort, ou du hard version sueur, cuir, cheveux longs et guitares difformes. Comme pour tout, il y avait du bon et du mauvais pour chacun des deux. En 1982, à la sortie de Blackout, cela fait déjà 10 ans que Scorpions sort des disques, et tient une réputation solide, bien au-delà de ses frontières allemandes. Beaucoup (trop ?) retiennent aujourd'hui leurs tubesques ballades intersidérales (« Still Lovin' You » et autre « Wind Of Change »). Mais Scorpions est également un pur groupe de hard, hargneux et viscéralement animal. Certes son hard est commercial, mais l'efficacité de ses titres est incroyable.

Blackout est un pur disque de hard, en témoignent les rafales envoyées par le premier titre éponyme et « Can't Live Without You ». Pour reprendre les esprits, « No One Like You » et « You Give Me All I Need » se positionnent comme des ballades rythmées et assez engagées. Blackout est toujours considéré comme l'un des meilleurs (si ce n'est LE meilleur album) de Scorpions, avec un bon équilibre entre hits assassins et urgents (« Dynamite »), sans jamais négliger son univers glam avec, notamment, la majestueuse ballade de fin « When The Smoke Is Going On ». Cette dernière vaut d'ailleurs tout le lyrisme de « Still Lovin' You », même si on en parle moins... Le statut des allemands ne fait alors que se renforcer, puisque Scorpions explose littérallement aux Etats-Unis, encore plus qu'en Europe. Leur succès est planétaire et démentiel. Klaus Meine et les siens auront également la bonne idée de pondre le fameux Love At First Sting dans la foulée, moins de deux ans plus tard. Le destin du groupe était scellé !

Jean Jean

Partagez