logo

Dropout Boogie

The Black Keys

Pistes :

  1. Wild Child
  2. It Ain't Over
  3. For the Love of Money
  4. Your Team Is Looking Good
  5. Good Love (Ft. Billy F. Gibbons)
  6. How Long
  7. Burn the Damn Thing Down
  8. Happiness
  9. Baby I'm Coming Home
  10. Didn't I Love You

Musiciens :

Dan Auerbach (guitare, chant) – Patrick Carney (batterie)

Chronique :

Chérie, je rentre à la maison ! On ne saurait mieux résumer le nouvel album des Black Keys ! Flash-back sur leur album sorti en 2019 (« Let’s Rock ») et raté dans ses grandes largeurs ; pas de style, pas d’inspiration, et pire, le réel sentiment qu’ils avaient repris leurs propres succès en changeant trois paroles et deux accords... c’était bien fait mais à peu près aussi appétissant qu’une carotte Bio pour une hyène enragée.

Heureusement, un album de reprises de grands standards du Blues (« Delta Kream »), sorti en 2020, avait réveillé notre curiosité malmenée avec des titres aussi impeccables que le costard italien de Tony Montana et un groove absolument irrésistible tel que « Walk With Me » ou encore « Stay All Night’’.

Aussi, notre attente pour ce tout nouveau « Dropout Boogie » n’en était que plus grande. Disons située entre la peur de retomber aussi bas que le moral des fans d’Anne Hidalgo aux dernières élections et celui de remonter, sans toucher la couche d’ozone, directement vers le grand Valhalla du Blues Made in Nashville (Tennessee comme rajoute toujours le gars qui s’y connaît sa mère). Bref, on pose la galette (complète) sur le bouzin et hop : Magie ! Option numéro 2, direk ! Comme ça, sans prévenir ! Un bon vieux The Black Keys qu’on entend passer ! Comme si que c’est qu’on venait de découvrir un album oublié dans un carton de déménagement et qu’on n’avait jamais écouté ! Boooh ! En voilà une belle surprise ! Pas de quoi réveiller pépé qu’a fini toute la boutanche de Calva dans son café mais quand même ! Ce retour aux sources de ce qui a fait le succès (mérité) des BK à leur début (et un peu plus loin aussi, faut pas que déconner) fait vraiment du bien dans son petit corps.

L’excellent titre « Baby, I’m coming Home » en est la parfaite illustration ; gros riffs bien crades, batterie bien lourde, chants plaintifs en cœur, petits coups de canifs ciselés à la Gibson, à la Rickenbacker ou je ne sais quoi mais en tout cas à la six coups, et un groove des family (Stone bien sûr, mouarf...). Bref, sans rentrer dans le détail, et sans vouloir vous obliger à quoi que ce soit, moi je serai vous, comme disait Van Gogh, j’irai quand même bien jeter une oreille sur cette revigorante nouvelle mouture des Black Keys. Et c’est un fan de la première heure qui vous l’ordonne (gentiment, hein, on n’est pas des sauvages).

Ps : il y même un titre avec Billy Gibbons (et là, par contre, c’est sûr, c’est une Gibson)

Lanig

Partagez