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Live At Arda Recorders

The Last Internationale

Pistes :

  1. Soul On Fire
  2. Try Me
  3. Mind Ain’t free
  4. Hit Em With Your Blues
  5. Hard Times
  6. Running For A Dream
  7. Modern Man
  8. Fall Back Down

Musiciens :

Delila Paz (chant) - Edgey Pires (guitare) - Ion Meunier (batterie), Mandris Da Cruz (basse) - Steve Desgarceaux (claviers)

Chronique :

Cette année pour The Last Internationale comme pour un paquet infini de groupes, les plans ont été laminés par le rouleau compresseur Covid-19. Les new-yorkais sortaient leur deuxième album studio, Soul On Fire, parés à le défendre bec et ongles, corps et âmes, riffs et sueurs sur scène.

Naturellement, les plans sont tombés dans les abyssales profondeurs de 2020. Dont acte.

Bien décidés à se frotter au live et à faire vivre l’album, le duo s’enferme au Arda Recorders de Porto accompagné de leurs potes de Shaka Ponk Ion Meunier (batterie), Mandris Da Cruz (basse) et Steve Desgarceaux (claviers) pour capter 8 morceaux dans leur énergie la plus brute et la plus sincère. Ce live est découpé en deux parties très distinctes : cinq premières chansons où se télescopent soul, blues aux confins du hard rock et effluves de hip hop. « Soul On Fire » introduit brillamment ce live, immédiatement, la grosse cartouche du groupe est lâchée. Cette ballade soul chaloupée trimballe son blues et cette voix dingue de Delila Paz, dont une partie a capela. « Try Me » et « Mind Ain’t Free » sur fond de riffs et de gros son d’Orgue Hammond passent à l’offensive et calcinent le blues à grandes flammes. Plus proche du hard rock, « Hit Em With Your Blues », pas forcément leur meilleur titre, précède le puissant et hymnesque « Hard Times » qui clôture brillamment et bruyamment cette première partie. The Last Internationale y met tout son style et son essence : mid-tempo pesant, rythmique véloce et voix démente.

Le brelan final change de paradigme et clôture sur trois chansons piano-voix, « Running For A Dream » (inédite), une réinterprétation de leur « Modern Man » et une reprise de Rancid « Fall Back Down » dans une version juste sublime. Décidément, au-delà de toute ses influences, le duo a beaucoup de choses à dire, à purger et à chanter avec une hargne et une ardeur définitivement rock n’ roll.

Jean

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