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Revolucion

The Dead Daisies

Pistes :

  1. Mexico
  2. Evil
  3. Looking for the One
  4. Empty Heart
  5. Make the Best of It
  6. Something I Said
  7. Get Up, Get Ready
  8. With You and I
  9. Sleep
  10. My Time
  11. Midnight Moses
  12. Devil out of Time

Musiciens :

John Corabi (chant) - Richard Fortus (guitare) - Dizzy Reed (claviers) – Marco Mendoza (basse) – Brian Tichy (batterie) - …

Chronique :

A l’ancienne, décontractés et offensifs, les Dead Daisies renvoient au rock empirique des années 70 et 80. Qui ? Les Dead Daisies on vous dit ! Quelques bretteurs de luxe qui se sont mis à la colle pour former un supergroup. Pour être explicite, le groupe, après quelques changements, compte parmi ses membres Richard Fortus et Dizzy Reed de l’actuel line up de Guns N’ Roses, Marco Mendoza (ex-Thin Lizzy et Ted Nudgent), Brian Tichy (ex-Whitesnake et Ozzy Osbourne) et John Corabi (éphémère remplaçant de Vince Neil au sein de Motley Crüe). Une bonne section d’artificiers prêts à redorer le blason vétuste du hard rock & roll.

Revolucion est le second album du groupe, le premier avec John Corabi au chant. Avec 13 titres au compteur et près d’une heure de riffs, les Dead Daisies sont généreux. Deux indicateurs qui démontrent déjà que le disque est étiré et aurait clairement mérité d’être plus compact pour moins traîner en longueur. Mais globalement, malgré ce bon vieux style largement éculé, le combo évite l’excès de mauvais goût. La production est punchy, le son compact et agressif et les musicos évitent la surenchère. Richard Fortus prouve encore qu’il reste l’un des guitaristes les plus fidèles aux belles années du hard rock US (et que le lead devrait lui être entièrement confié au sein de Gn’R…). Corabi est convaincant, plus que Sammy Hagar dans Chickenfoot… Et sans tutoyer les sommets et sans livrer quelques hits imparables, les Dead Daisies soulèvent un vent de nostalgie plutôt agréable avec quelques morceaux dignes d’intérêts (« Mexico », « Evil », « Get Up, Get Ready », …). Et au final, Revolucion prouve que la nostalgie n’est pas forcément qu’un soupir de lamentation mais peut parfois prendre la forme d’un véritable hommage à un vrai courant fondateur.

Note Rocklegends : 3 /5

Jean Jean

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