Sam's Town
The Killers
Pistes :
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Sam's Town
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Enterlude
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When You Were Young
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Bling (Confession Of A King)
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For Reasons Unknown
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Read My Mind
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Uncle Jonny
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Bones
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My List
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This River Is Wild
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Why Do I Keep Counting ?
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Exilude
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When You Were Young (chanson cachée)
Musiciens :
Brandon Flowers (chant, claviers) - David Brent Keuning (guitare) - Mark Stoermer (basse) - Ronald Vannucci Jr. (batterie)
Critique :
This critic contains explicit positive critics and is not recommended for persons who doesn't like this album...
Cela semble être l'intro la plus appropriée, aux vues des avis généraux sur cet album, assez contradictoires avec la chronique à venir. Car, en effet, autant j'ai été indifférent voire hermétique au premier « successfull » album, autant je trouve intéressant ce deuxième opus.
Souvent citées comme références (par le groupe lui-même), Springsteen et U2 sont tout de même assez loin de la musique des Killers, plus proche d'une new wave noire et grandiloquente du milieu des années 80. Car au milieu de cette espèce de « dancing rock » tout de suite enclenché par le titre éponyme, on retrouve un ton bien plus mélancolique, bien plus sombre que sur Hot Fuss.
Partagé entre des titres apocalyptiques qui empruntent à Interpol toute sa noirceur (« Enterlude », « Uncle Jonny »), et rock plus subversif (sur des titres comme le très bon single « When You Were Young » ou « Bones »), Sam's Town amène aussi, et directement en pleine face, des montées d'adrénalines rythmées par les nappes de claviers et riffs en forme de coups de fouets (sur les percutantes « For Reasons Unknown » et « Why Do I Keep Counting »). Tant dans les orchestrations, que dans la voix et la production, on ressent un paquet d'émotions. A signaler également l'excellente prouesse vocale de Brandon Flowers.
Avec Sam's Town, The Killers voulaient repousser les limites pour entériner leur popularité et bourrer les stades du monde. Le succès commercial fût bien là, mais le succès critique fût moindre. En attendant, Sam's Town est bien meilleur que ce qu'on veut bien en dire, et plus méritant que son prédécesseur.
Jean Jean