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WP2

The Walking Papers

Pistes :

  1. My Luck Pushed Back
  2. Death On The Lips
  3. Red & White
  4. Somebody Else
  5. Yours Completely
  6. Hard To Look Away
  7. Before You Arrived
  8. Don't Owe Me Nothin'
  9. This Is How It Ends
  10. I Know You're Lying
  11. Into The Truth
  12. King Hooker
  13. Right In Front Of Me

Musiciens :

Jeff Angell (chant, guitare) - Barrett Martin (batterie) - Ben Anderson (claviers), Duff McKagan (basse) -

Chronique :

Après cinq ans d’attente, le deuxième album des Walking Papers est enfin de sortie. Petit récapitulatif : combo de Seattle, les Walking Papers amalgament très justement Jeff Angel (The Missionary Position) à la guitare, Duff « Rose » McKagan (Guns N’ Roses, Velvet Revolver), Ben Anderson (The Missionary Position) aux claviers et Barrett Martin (Screaming Trees) à la batterie. La particularité de ce WP2, c’est qu’il a été enregistré dans la foulée de la tournée de son prédécesseur en 2015. Trois années à peaufiner ce deuxième opus, à générer de l’attente parmi un public accroché par ce line up quatre étoiles. A n’en pas douter, l’emploi du temps de Duff aspiré par la colossale tournée de la reformation de Guns N’ Roses n’a pas du arranger les choses.

Le premier album réussi et la tournée encourageante ont donc suscité à tout le monde (le groupe, le public et la presse) l’envie d’aller plus loin. Pourtant, au premier abord, WP2 déçoit. Constructions basiques, son blues au bord du hard rock, mélodies efficaces et traversée du disque sans surprise. Pas de quoi s’en pâmer toute la soirée. Mais les écoutes successives atténuent un peu ce sentiment de déception sans changer radicalement le verdict final.

Baroudeurs, les rockeurs de Seattle livrent quelques grosses mécaniques à la basse surdimensionnée et au chant caverneux, le tout sur des musiques efficaces et musclées (« My Luck Pushed Back », « Hard To Look Away ») ou sur un groove pas trop mal fagoté (« Before You Arrived », « Yours Completely »). Quelques ballades mid tempo relevées par le fin doigté de Ben Anderson (« Red And White », Right In The Front On Me ») atténuent aussi ce sentiment de blues stoner désuet qui traverse certains morceaux (« Into The Truth », « Somedy Else »…). La rythmique est donc resserrée, le line up a de la bouteille mais a peut-être manqué d’idées. Le résultat sent l’unanimité au sein du groupe, moins au sein du public. On ne va pas faire que la fine gueule : un Chivas dans la main droite, niché au fond d’un club cuir, casque sur les oreilles, ça s’écoute bien. Donc ?

Note Rocklegends : 3 /5

Jean

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