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Colossus

Triggerfinger

Pistes :

  1. Colossus
  2. Flesh Tight
  3. Candy Killer
  4. Upstairs Box
  5. Afterglow
  6. Breathlessness
  7. That'll Be The Day
  8. Bring Me Back a Live Wild One
  9. Steady Me
  10. Wollensak Walk

Musiciens :

Ruben Block (guitare, chant) - Paul Van Bruystegem (basse) - Mario Goossens (batterie)

Chronique :

Basses doublées… « Colossus » ! Le premier morceau éponyme et son riff boogie apocalyptique joué à deux basses dévorent déjà l’asphalte.

En ce 25 août 2017 symbolique, deux colosses du stoner rock sortent leur nouvel album. Queens Of The Stone Age (légèrement plus populaire, s’il en est) d’un côté et Triggerfinger de l’autre. Et pourtant, l’un et l’autre ont mis un coup de flotte dans le pinard, un coup de frein à la sauvagerie. Non que cet album n’arbore pas encore quelques riffs carnassiers (« Flesh Tight », « Breathlessness », « Bring Me Back a Live Wild One ») mais le climat apocalyptique et la frappe lourde des disques précédents se sont un poil dilués.

Moins offensif donc, ce quatrième disque enregistré aux côtés du mythique Mitchell Froom (Paul McCartney, Randy Newman, Pearl Jam…) fend l’ubiquité de la bête. Claviers ? Saxo ? Mellotrons ? Impossible ? Pas d’interdit ! La pop (« That’ll Be The Day »), le groove froid de « Candy Killer », la ballade folk électrisée (« Afterglow ») entrent discrètement dans la danse. Comme s’il fallait se réinventer, comme s’il fallait casser ce qui fonctionne pour perdre de bonnes habitudes… avant d’en attraper de mauvaises. Sur la durée, ils ont raison car, comme disait Paulo Coelho « Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine… Elle est mortelle ! ». Mais en attendant, Colossus cherche un peu ses marques…

Note Rocklegends : 3 /5

Jean

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