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The Road Part 1

Unkle

Pistes :

  1. Iter I: Have You Looked At Yourself
  2. Farewell
  3. Looking For The Rain
  4. Cowboys Or Indians
  5. Iter II: How Do You Feel
  6. Nowhere To Run/Bandits
  7. Iter III: Keep On Runnin'
  8. Stole Enough
  9. Arm's Length
  10. Iter IV: We Are Stardust
  11. Sonata
  12. The Road
  13. Iter V: Friend Or Foe
  14. Sunrise (Always Come Around)
  15. Sick Lullaby

Musiciens :

James Lavelle (piano, chant, composition, …) – Jack Leonard (basse, guitare, claviers, ..) – Jon Theodore -batterie) – Justin Stanley (batterie) – Andrew Innes (guitare) – Elliott Power (chant, composition) - …

Chronique :

Dissimulé subrepticement derrière ce bijou de pochette, The Road Part 1 est la cinquième œuvre du collectif expérimental porté par James Lavelle (fondateur du label Mo-Wax). Expérimental, ce mot est en parfaite adéquation avec l’ADN d’Unkle tant il brasse des styles et courants, du hip hop à la pop, de l’électro au rock, de la trip hop à l’alternatif.

L’une des forces de James Lavelle a toujours été de savoir s’entourer de pointures à-même de se fondre dans un collectif plus fort que les individualités. Qui ? Thom Yorke, Ian Browne, Jason Newstead, Richard Ashcroft, Josh Homme, Robert Del Naja et quelques autres sommités. Capice ? The Road Part 1 ne fait pas exception et réunit autour de la table, en vrac et entre autres, Liela Moss (The Duke Spirit), Dhani Harrison, Mark Lanegan et Eska au chant, Jon Theodore (Queens Of The Stone Age) et Justin Stanley (Beck) à la batterie, Andrew Innes (Primal Scream) à la guitare et quelques bidouilleurs experts dont Elliott Power et Mïnk. Le line-up indé de la mort sans être ostentatoire.

The Road Part 1 est un album captivant. Sa diversité parfois excessive est contrebalancée par un sentiment paradoxal et inexplicable d’homogénéité. On chavire le cœur chargé entre les ballades poignantes tapissées de cordes (splendide « Farewell »), techno lo-fi portée par la voix caverneuse et unique de Lanegan (« Looking For The Rain »), hip hop stroboscopique aux influences à peine feutrées (Radiohead ?), pop classique aux basses démesurées (« No Where To Run/Bandits »), trip hop chaloupée aux accents orientaux (« Arms Lenght »)…

Dans ce fatras d’arrangements judicieux, on discerne avec lucidité le boulot terrible d’un artiste/producteur ouvert à tous les vents de la création. Sans sectarisme ni préjugé, avec une armada de sachants discrets à ses côtés, Lavelle et UNKLE signent ici le renouveau enfin intéressant de la trip hop, à bon escient.

Note Rocklegends : 4/5

Jean

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