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Libertad

Velvet Revolver

Pistes :

  1. Let It Roll

  2. She Mine

  3. Get Out The Door

  4. She Builds Quick Machines

  5. The Last Fight

  6. Pills, Demons & Etc.

  7. American Man

  8. Mary Mary

  9. Just Sixteen

  10. Can'T Get It Out Of My Head (Elo Cover)

  11. For A Brother

  12. Spay

  13. Gravedancer

Musiciens :

Scott Weiland (chant) - Slash (guitare) - Duff Mc Kagan (basse) - Matt Sorum (batterie) - Dave Kushner (guitare)

Critique :

Ca fait plus de dix ans que le prochain album de Guns N' Roses fait parler de lui... Sortira ? Sortira pas ? Certains en rient, d'autres s'arrachent les cheveux, et d'autres attendent patiemment... mais au moins, il existe une certaine effervescence...

Pour le Velvet Revolver, ce n'est pas la même histoire. Pour mémoire, le groupe est composé de trois ex-Gunners (rien que ça), Matt Sorum à la batterie, Duff MacKagan à la basse et l'immense et charismatique Slash à la guitare. Sans compter que c'est Scott Weiland (ex-Stone Temple Pilot) qui assure le chant... rien que ça. Un premier opus sort en 2004, faisant un peu de bruit, mais ce nouveau Libertad fait son apparition sans vague. Le groupe fait toujours partie des têtes d'affiches privilégiées des festivals, mais sur album, le public réagit moins.

Le principe reste assez identique au précédent. Entre hard rock et heavy metal, le Velvet Revolver reste un bulldozer sonique, une machine à riffs dévastateurs. Pas besoin d'aller plus loin que le premier titre « Let It Roll » pour prendre, de pleine face, un riff d'intro très brutal. La voix est claire et la production générale semble plus brute que sur le premier opus. Slash est toujours aussi productif... mais également conservateur. De fil en aiguille, il enfile les riffs et soli comme des perles, avec une facilité trop déconcertante. « She Mine », « She Builds Quick Machines », « Get Out The Door »... autant de titres qui défilent à une vitesse fulgurante, mais sans laisser place à un peu plus d'innovation, qui se serait avérée assez opportune à ce niveau. Slash campe sur ses acquis, alors qu'il est certainement l'un des meilleurs guitaristes (techniquement mais aussi et surtout dans la composition) depuis le milieu des années 80. Autre rappel du passé, l'intro de « The Last Fight » ressemble passablement à l'époque Guns N' Roses.

En résumé ? Rien de bien neuf. Musicalement, c'est carré et bien joué, bien chanté par un Weiland bien en voix... mais on ne peut pas s'empêcher d'en attendre plus de la part de ces types là ! Et puis, peu de titres ressortent vraiment du lot... dommage.

Note Rocklegends : 3 /5

Jean Jean

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