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Rock Out

Wolfmother

Pistes :

  1. Fellin Love
  2. Rock Out
  3. Upload
  4. Humble
  5. Only Way
  6. Metal & Fire
  7. Outside
  8. Mantle
  9. Ego
  10. Walking

Musiciens :

Andrew Stockdale (voix, guitare) - Alex Carapetis (batterie)

Chronique :

Ah la liberté, il n’y a que ça de vrai ! La pandémie a bousculé les règles ! Tous les gamins se lancent dans la production de t-shirts éco-conçus en peau de Lama recyclée dans leur caravane, d’anciens cadres bancaires sont consultants-freelance en gestion de projets complexes depuis leur canapé. Sans parler du monde qui déambule chez Leroy-Merlin pour bricoler sa barraque en mode artisan du dimanche, prônant le DIY (Do It Yourself) à qui veut l’entendre.

La liberté Monsieur, ça n’a pas de prix.

Et quand on parle de liberté et de DIY (et en poil de lama ?), Andrew Stockdale en connaît un rayon ! Il a accompagné la sortie surprise et inattendue de Rock Out par un petit laiüs de circonstance sur les réseaux sociaux : « Pas de label, pas de distributeur, pas de manager, groupe local, pas de pré-commande ou de configuration de 8 mois et un ingénieur de 19 ans qui a maintenant 20 ans ». Quasi intégralement enregistré et mixé dans son home studio avec un gamin (à peu près l’âge de Robert Plant lorsque le premier album de Led Zeppelin est sorti, hum !), Rock Out est une ode au rock & roll, un acte de résistance, un disque cathartique dans cette industrie aspirée par le hip hop ?

Clairement, Stockdale et Wolfmother n’avait aucune envie de réinventer la sauce. Le saucier en chef a même pompé sur les cadors du genre (Led Zep, Iron Maiden, même du Kiss). Malgré toute l’affection que l’on porte à la cause et à la liberté créative, ce nouvel album a une énergie débordante mais n’apporte pas grand-chose à l’édifice du rock si ce n’est de tenter de le maintenir sous assistance respiratoire artificielle. Rien de désagréable bien évidemment, le rock progressif d’« Only Way » et la basse monstrueuse façon Steve Harris est sympa, les riffs vicelards façon Black Sabbath d’« Humble » rappellent de bons souvenirs et « Upload » cherche le refrain hymnesque…

Ca coupe du bois et ça envoie du copeau, ça tombe bien en ce moment… mais on est loin de l’excellent « Woman » ou d’un « White Unicorn » du prremier album qui reste définitivement la pièce maîtresse de leur discographie.

Jean

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